Ce qui fait le prix d’un site Web
- 1 - Un site bon marché, parce que simple
- 2 - Un site complexe, avec beaucoup de fonctionnalités
- 3 - Ce qui fait le prix d’un site Web
- 4 - La rentabilité d’un site Web
- 5 - Ce qui fait monter le coût d’un site web
- 6 - Le prix d’une installation de blog WordPress
Entre un site simple, et un site complexe, quels sont les éléments qui vont alourdir le budget, ou au contraire l’alléger ? Et quelle méthode suivre pour essayer d’avoir le meilleur site web au plus bas prix possible ? (De façon réaliste, je ne vous parle pas de solutions de bricolage, travail au noir ou autre…)
Un certain nombre de choix, de contraintes, vont avoir un impact direct. A chaque fois, il faut raisonner en coût initial, l’investissement, et en coût récurrent, la maintenance, que ces coûts résident dans la mise à jour du contenu, la maintenance applicative proprement dite, ou les aspects techniques d’hébergement et de sécurité. Bien souvent, investissement et coûts d’exploitation fonctionnent comme des vases communiquant : les économies sur l’investissement se retrouveront dans des coûts d’utilisation plus élevés. Mais minimiser le coût de création d’un site web et améliorer ensuite peut être une stratégie rationnelle, par exemple dans le cadre du démarrage d’une activité. Le juste prix d’un site web se détermine donc dans le cadre d’une stratégie globale.
CMS Open Source, CMS payant, ou site totalement sur-mesure
Chacune des solutions a ses avantages. Les partisans de l’Open Source mettent en avant la force de la communauté, qui permet de développer de nombreux plugins, thèmes, fonctionnalités additionnelles, et de proposer rapidement des solutions aux failles de sécurité. Mais une communauté ne se gère pas comme une entreprise, et notamment en termes de délais, vous n’avez aucune maîtrise, pas plus que sur la pérennité des plugins utilisés.
C’est à ces inconvénients que répondent les distributeurs de CMS sous licence : on est alors dans une solution classique d’achat de logiciel, avec en contrepartie du coût, la responsabilité contractuelle du vendeur. En théorie aussi, la pérennité sera mieux assurée, puisque les développeurs sont des salariés professionnels.
En pratique, la démarcation n’est pas aussi claire. Une société peut toujours faire faillite, et les plugins importants sont le plus souvent repris par la communauté quand leur développeur fait défaut. Côté retard… Drupal 7 a été très en retard par rapport aux prévisions originelles, des développeurs de modules importants ne se sont pas engagés à être prêts pour la version 7 (ou n’ont pas tenus leurs engagements), ce qui a posé de vrais problèmes pour certains sites, mais dans une autre vie, j’ai connu bien des SSII qui livraient en retard.
La solution totalement maison sera bien sûr la plus coûteuse en investissement, mais elle peut se justifier dans plusieurs cas :
- des très gros sites, comme Amazon ou autres, dont les besoins techniques, et notamment la gestion de la performance, doivent être optimisés de telle façon qu’un CMS standard serait contre-productif.
- des types d’activités économiques originaux, difficiles à faire rentrer dans les cases d’un CMS standard (quoique.. il faut à mon avis coupler cela avec des problématiques de performances, car aujourd’hui, les nodes de Drupal, ou les custom post-type de WordPress, pour ne citer qu’eux, permettent, avec un peu de réflexion, de tout faire). Un exemple de site combinant ces deux contraintes : la location de ski
- le site d’un pro du codage et de l’optimisation, qui sera mis à jour uniquement par lui (donc sans problématique de sécurité trop lourde pour l’admin)
- un site avec une architecture distribuée
- un site “framework”, servant de base à la réalisation de plusieurs sites sur une configuration identique. J’ai ainsi fait un framework maison pour mes sites d’hôtel, sur mesure. Le développement maison n’aurait pas été rentable si je n’avais fait qu’un ou deux sites.
Entre les trois solutions, l’addition va aller de 0 (ou une centaine si vous utilisez quelques plugins commerciaux) à plusieurs dizaines, voir centaines de milliers d’euros. Des solutions intermédiaires sont souvent choisies (CMS Open Source plus développement spécifique, par exemple).
Charte graphique originale ou pas
De nombreux thèmes sont disponibles, gratuitement ou avec un petit prix, pour la plupart des CMS. La charte graphique n’aura d’originalité que les modifications qui y seront apportées, mais si le thème est beaucoup utilisé, cela sautera tout de suite aux yeux du visiteur, avec une impression de déjà vu. Une charte graphique originale, avec un thème prêt à intégrer (fichier PSD découpé, images optimisées, sprites mis en place) a un coût, qui va de 2.500 euros environ à … beaucoup plus, en fonction du travail qui est fait. Une charte graphique pour un site web peut être l’adaptation d’une charte déjà existante, la création ex nihilo, et dans ce cas il est judicieux d’inclure aussi le reste des éléments de la communication de l’entreprise, elle peut inclure ou pas la création d’un logo, etc.
Même si il est “unique” ou “exclusif”, un thème peut manquer d’originalité. Après la grande mode des thèmes magazines, est venu celle des thèmes corporate, du slider d’image et d’articles en home page, etc. Une agence peut faire un travail de copiste, à l’inverse, il est possible de bâtir quelque chose d’original sur un thème standard.
Site marchand ou pas
Avoir une boutique en ligne fait tout de suite monter l’addition. Pourquoi ?
- même dans les CMS Open Source, les plugins d’e-commerce un peu développés sont tout de suite payants (et je trouve cela normal, après tout, une boutique c’est fait pour gagner de l’argent)
- le paramétrage d’une boutique, que cela soit la mise en place de l’interface de paiement, le respect des différentes réglementations locales c’est un peu compliqué. Les conséquences d’une faille de sécurité sont nettement pires que sur un simple site de contenu, et l’interaction (panier, règlement) étant plus importante, il faut passer plus de temps sur la sécurité
- si votre site a une partie contenu et une partie boutique (blog + boutique, par exemple) l’intégration doit être particulièrement soignée, notamment au niveau du thème. Or si vous utilisez deux CMS différents (typiquement WordPress + Prestashop), cela représente un travail supplémentaire.
- l’optimisation SEO demande plus de travail : éviter des duplicate content entre les produits similaires, avoir des descriptions assez longues, etc. : il y a un travail technique, et un travail rédactionnel
- il ne faut pas sous-estimer dans la partie “graphique” les photos du produit. Un packshot professionnel a un prix, et ce prix est justifié. Comment vendre des produits dont les images sont peu attirantes ?
En moyenne, un site e-commerce professionnel aura un prix plancher aux alentours de 3.000 – 3.500 euros, soit 1.500 euros de plus qu’un site non-marchand de qualité équivalente.
Site multilingue ou pas
Je l’ai toujours dit, un site multilingue se pense dès le départ. Cela évite les monstrueuses galères de la modification des structures de données. Là encore, il y aura obligatoirement un surcoût. Parce que…
- les solution “nativement multilingues” sont plus complexes que les autres (Drupal vs. WordPress)
- des éléments de graphisme peuvent contenir des textes (un logo, un slogan, des “jolis boutons” et devront donc être modifiés (et le css adapté)
- les solutions de type WPML (le meilleur plugin de traduction sous WordPress) deviennent payante
- la multiplication éventuelle des noms de domaines si on opte pour une structure un site / un nom de domaine peuvent faire monter l’addition
- la traduction elle même a un coût, inutile d’investir dans un site multilingue si c’est pour avoir une traduction automatique par Google
- la traduction s’accompagne de la prise en compte de contraintes spécifiques à certains pays (légalite, etc), voire à une adaptation du site pour un graphisme ou un argumentaire marketing collant plus à une culture locale
L’hébergement et les contraintes techniques
Entre un petit site vitrine à 300 visiteurs / jour et un site interactif de partage de vidéos à 15.000 visiteurs / jour, les besoins en terme d’hébergement et de bande passante ne sont pas les mêmes. Il existe des hébergeurs “pas chers” qui peuvent parfaitement convenir à un besoin (par exemple, j’aime bien Iweb), mais au delà d’une certaine fréquentation, un serveur dédié sera obligatoire, avec l’administration du serveur.
A mes yeux, un hébergement gratuit comme Free discrédite un site professionnel. De plus, il y a des limitations (sur l’url rewriting notamment) et j’ai découvert récemment que je ne pouvais pas accéder aux sites free.fr à partir de Maroc Télécom. L’addition pour un hébergement va donc aller de 3-4 euros par mois pour une entrée de gamme chez OVH ou 1&1 à un minimum de 250 euros / mois pour un serveur dédié.
A noter que certains CMS, comme Typo3, imposent un serveur dédié… et le savoir faire pour les paramétrer et les administrer.
La génération du contenu
La reprise du contenu d’un site pré-existant peut être assez lourde, si il faut développer une interface, ce qui sera le cas dès que l’on sort des cas de figure “classiques” (Blogger, WordPress, DotClear, MovableType). Le transfert de / vers Joomla, Drupal, Typo3, notamment, nécessitera une interface maison, étant donné la différence importante dans l’organisation des données. On parle là d’environ 2 à 3 jours de développement, plus les tests, la validation, et l’importation définitive juste avant la bascule “en live”, soit un budget de l’ordre de 500 euros tout compris (ce qui est plus que le développement seul)
Le lien entre les anciennes et les nouvelles urls devra aussi être assuré, soit via des règles dans le .htaccess, soit via des redirections manuelles. Un effort entre une heure et une journée…
Selon l’importance du contenu, la rédaction sera assurée par le webmaster, par des équipes de rédacteurs professionnels (avec un tarif qui va augmenter avec la qualité, comme partout on a rien sans rien), ou par les utilisateurs. Dans ce dernier cas, il faut prévoir un budget modération (vérification du contenu, élimination du duplicate content ou du plagiat, des éventuelles diffamations). Si les illustrations peuvent souvent être sous licence CC, il faudra quand même vérifier qu’elles le sont vraiment. La simple mention de la licence CC sur Flickr ne suffit pas à prouver que la photo appartient réellement au membre qui l’a téléchargée…
Enfin, selon l’expérience des utilisateurs, l’admin devra être plus ou moins soignée, et guider plus ou moins.
Voici les principaux éléments qui vont jouer sur le coût d’un site web. Le prochain article traitera des pièges à éviter, notamment avec l’agence web, d’une approche du coût de la génération de trafic, et donnera des indications pour estimer le retour sur investissement d’un site. Parce que, sauf cas exceptionnel, quand on fait faire son site, c’est qu’on est une entreprise… et que tout euro investi doit en rapporter plusieurs !
Il existe quand même des solutions intermédiaires aux serveurs dédiés à 250€.
Dans la mode “du cloud” on peut très bien louer des solutions de type Cloud ou serveur virtuel.
cela ne garantit pas forcément des performances plus élevées que des mutualisés mais on peut alors se prémunir des restriction parfois gênantes sur certains mutu.
Des tests que j’ai pu effectuer il y a quand même des grosses différences entre les différentes offres et technique de virtualisation, mais un bon mutu remplace aisément avec finalement plus de confort n petit dédié.
Execellent article qui, pour une fois, permet de faire comprendre au plus grand nombre ce qui différencie un site développé par des professionnels avec celui de certains pseudos webmasteurs qui n’en ont que le nom, et qui le font souvent au noir. Ces rigolos sont devenus légions depuis que le statut d’auto-entrepreneur existe. Je suis moi-même auto-entrepreneur, mais avec un bagage professionnel solide et une certaine maîtrise du développement d’un site e-commerce ou non.
Le taux de facturation indiqué est celui que je pratique, mais si je devais calculer le nombre d’heures que je passe à développer un script pour mes clients, même à ce tarif je dois toucher un smic horaire (certains sites prennent plus de 300 heures de travail, même en travaillant vite et bien)
Alors quand je vois des secrétaires installées depuis peu en statut d’auto-entrepreneur proposer dela création de site à 300 euros, cela m’attriste, m’énerve et me fait rire, surtout quand je vois le résultat final, la plupart du temps un travail de malpropre digne d’un gamin de 5 ans. Le tout créé avec des logiciels qui font tout, sauf créér un code propre et conforme aux normes.
Et je en parle pas du pseudo référencement qui n’en a que le nom…
Je me dis qu’il y a encore tout de même de beaux jours pour les vrais professionnels, ceux qui font ce métier par passion et ensuite pour gagner leur vie.
Le titre m’a paru un rien trompeur… préciser prix d’un site “neuf” me paraitait plus approprié.
Cela permettrait d’éviter la confusion avec le fait de s’interroger sur le prix d’un site existant (achat/vente)
@BertrandB tout à fait d’accord, j’essaie ici de donner des ordres de grandeur, c’est clair qu’il y a des tas de solutions intermédiaires (et que la qualité n’est pas toujours ce qu’il y a de plus cher)
@Pascal, tout d’abord merci :). Comme vous le soulignez, les vrais pros n’ont pas trop de soucis à se faire. Une réputation se bâtit sur le long terme, la qualité se voit dans les résultats.
@Janolapin oui mais bon ^^, et puis ce n’est pas seulement un site neuf (je suis sur plusieurs refontes en ce moment). Je ne parle que de développement, ici. La vente d’un site comme tu l’entends, c’est du business, pur et dur (ça pourrait être la vente d’une boutique, d’une auto).
Il y a quand même une pondération à apporter, par le secteur d’activité. Même si le site est hyper abouti et représente selon tes critères une mine d’or, il faut en face du monde pour se permettre de l’acheter … et c’est loin d’être toujours le cas !
Oui et non… c’est une question de rentabilité économique, mais il suffit souvent de comparer le prix d’un site web avec des encarts publicitaires dans la presse, même locale, pour se décider.
En revanche, même si ce n’est pas aussi f’réquent que ta formulation l’implique ( c’est loin d’être toujours le cas ) il existe aussi des activités qui n’ont pas besoin de ce genre de sites. A mon avis, dans ce cas, ils n’ont pas besoin de site du tout, et même la petite centaine d’euros que leur coutera un site hyper basique ne sera pas rentable.
Il y a plusieurs cas de figure, selon ce dont l’entreprise a besoin. En revanche, si elle a besoin d’un site marchand, par exemple, il n’y a pas de miracle, ça coutera dans les 3.000 – 3.500 euros. Ou alors on fait soi même
@ Marie Aude
Avec les nombreuses solutions e-commerces clés en main qui existent désormais, il n’est pas nécessaire de payer 3000 à 3500 euros pour un site e-commerce.
Un abonnement par mois de quelques dizaine d’euros est dans la majorité des cas largement suffisant. Mieux, de nombreux sites marchand créés avec des solutions clés en main génèrent des bénéfices plus importants que des sites à 15 000 euros.
Pourquoi ? Parce qu’ils ont eu la présence d’esprit d’investir la majorité de leur budget non pas dans la création du site mais dans le marketing, dans des campagnes publicitaires et dans le développement de leur catalogue produit. Ce qui fait vendre.
Sinon, l’article est assez complet. bravo
La plupart des solutions “en ligne” limitent les fonctionnalités offertes et je vois passer régulièrement sur de nombreux forums des “heureux abonnés” à ces solutions, qui souffrent de ne pas pouvoir personnaliser leur boutique.
Quelques dizaines d’euros par mois… les premiers prix sont autour de 50 euros par mois, pour un système où il est impossible d’optimiser son code source.
Le développement du catalogue produit n’a rien à voir avec le budget “site”. C’est comme si vous me disiez “ce commerçant a investi dans ses produits et pas dans l’aménagement de sa boutique”. Quant aux campagnes publicitaires, en l’absence d’optimisation du site, elles coûtent nettement plus cher pour arriver à générer le même trafic.
Vous même êtes en train de faire une campagne de linking pour une solution de vente en ligne de template prestashop. Vous avez soigneusement optimisé votre site, à la fois dans le code source et dans le contenu, puisqu’il faut vraiment chercher pour découvrir que vous vendez en réalité du prestashop standard, avec des thèmes qui, contrairement à ce que vous dites, ne sont pas réalisés par “vos graphistes”, mais en vente pour environ 130 USD sur des sites US
Une installation prestashop standard prend 10 minutes. Mais avec une installation standard, on ne corrige pas le duplicate content “natif” de cette solution, on ne se débarrasse pas du contenu exemple dans les autres langues, et on risque de retrouver son template chez le concurrent.
Avec une installation standard, les textes ne sont pas optimisés, la structure sémantique non plus, sans parler du linking interne.
Tout ces coûts économisés en se limitant à quelques dizaines d’euros par mois vont se retrouver ailleurs, en surcoûts.
Mais effectivement, de nombreux candidats à l’e-commerce croient au miroir aux alouettes et à la possibilité de se lancer sans payer le “juste prix” pour leur boutique.
Les déceptions viennent ensuite.
“avec des thèmes qui, contrairement à ce que vous dites, ne sont pas réalisés par “vos graphistes”” => attention à la médisance
Environ la moitié des templates est réalisée par nos graphistes et nos développeurs, d’autres sont en préparation, pour laisser le plus grand choix au client nous proposons aussi des graphismes de prestataires externes.
“Avec une installation standard, les textes ne sont pas optimisés, la structure sémantique non plus, sans parler du linking interne.” => ce n’est pas ça qui va empecher votre e-commerce de fonctionner.
Vous me parlez du côté technique, alors que je vous parle du côté marketing et commercial.
Mon propos est le suivant : bcp de gens e-commerçants ou prestataires ne voient leur site e-commerce que du côté technique.
Je connais personnellement plusieurs e-commerçant qui génèrent 30 000 e de bénéfices par mois avec une vieille version de oscommerce mal optimisée. (je peux vous donner les adresses en MP, d’ailleurs je vois que vous avez AL Kanz dans vos partenaires, si vous lisez Al Kanz vous devez connaître les e-commerces auxquels je fais allusion)
Je ne crois pas être médisante. En exactement un quart j’ai retrouvé tous vos templates sauf un sur différents sites spécialisés. Le seul que je n’ai pas trouvé rapidement étant à mon avis une simple modification d’un template existant sur cs cart.
Je peux vous donner les urls si vous voulez ? Car si “vos graphistes” vous ont refourgués des templates qu’ils achètent ailleurs (Online Shop est en vente à 5 €), c’est avec eux que vous devriez discuter.
Je pense connaitre les commerçants dont vous parlez, j’ai été en contact avec au moins l’un d’entre eux, qui souhaite justement abandonner sa vieille version d’OS commerce.
On ne peut pas voir uniquement l’aspect technique ou uniquement l’aspect marketing et commercial. Les deux sont totalement nécessaires, et indissociables. Simplement il faut aussi sérier les problèmes.
L’optimisation est nécessaire, surtout quand il y a concurrence. Le jour où le premier de ces e-commerçants se lancera à réellement optimiser son site web, il fera un malheur par rapport aux autres, “à marketing équivalent”.
Par ailleurs, si j’ai bien compris votre site, vous vous positionnez comme un prestataire e-commerce vendant des solutions techniques. Je ne vois nulle part de la stratégie marketing dans vos offres. Ce n’est pas au prestataire technique de dire que sa partie n’est pas importante et qu’on peut faire de l’argent sans optimisation. Lui sa responsabilité est de faire au mieux dans son domaine. Non ?
La stratégie marketing se trouve sur mon blog : http://www.astuce-ecommerce.com, avec un pack a 297 € et en suivant les conseils que j’y donne, on peut réussir son e-commerce et gagner sa vie avec.
Sans avoir à investir des milliers d’euros dans la partie technique du site.
Je gagne moi même ma vie avec un site e-commerce que j’ai créé à moindre prix et en mettant en place les conseils que je donne sur mon blog.
la partie marketing se retrouve aussi sur les 2 heures de formation e-commerce en vidéo offert à tous nos clients
voilà, c’est le dernier commentaire que je laisse, mon propos initial n’était pas de rentrer dans un débat concernant mes prestations.
Bonne continuation
Pour les contraintes des images sur les sites multilingues, je dirait qu’avec CSS3 on peut faire de jolis éléments d’interfaces comme des boutons et on n’a plus ce problème de devoir redécouper les images pour chaque langue.
Il faut que le client accepte le fait que le rendu sera différent sur les navigateurs plus anciens comme IE8 mais en général avec une bonne explication sur le principe de dégradation gracieuse cela passe bien. “ça va vous couter moins cher” est une phrase très efficace pour argumenter face à un client. :)