Au delà des photos, l’art numérique
Une des choses que j’ai particulièrement appréciées dans ma semaine à Casablanca, cela a été la collaboration avec Philippe Valéra. Un artiste numérique, un ancien photographe, de ceux capable de faire des photos de danse en plein spectacle sans que le son du Leica tenu à main levé arrive aux oreilles des danseurs… bref, pas quelqu’un qui manie le pinceau numérique par incapacité à faire des bonnes photos sans filtre, mais quelqu’un qui crée des images sur la base de photos.
Et vous pouvez voir son travail sur son blog, Graphistopheles, où il montre ses créations numériques (graphistopheles.blogspot.com).
D’une certaine façon, il est tout à fait mon opposé. Je suis plutôt dans la photo de reportage, ou dans la traduction de l’instant, et je ne m’éloigne pas du réel, sauf peut être par la macro, ou par la prise de vue “longue”. Mais cela reste le réel des pixels qui ont frappé le capteur. En plus je ne le connaissais pas, avant d’arriver, et j’étais plutôt réticente face à l’idée de Casawaves-events de nous faire travailler ensemble. “Faut voir”, disais-je diplomatiquement méfiante, “faut voir”.
Ca a été tout vu, et maintenant, Philippe peut faire ce qu’il veut de mes images, quand il veut… je vous montre deux avant-après pour vous laisser juges !
Et la version Philippe Valéra :
Le tableau, avec son cadre hyper kitsch qui passe hyper bien a été “imprimé” sur un plexiglass transparent. Accroché assez loin du mur, avec un rétro-éclairage, l’effet de halo du traitement est accentué par la luminosité du support.
Une petite dernière pour la faim :
Et la version Philippe Valéra :
Pour le reste il faut venir à Casablanca, où les tableaux sont accrochés dans la galerie de Philippe.