Eric Schmidt se fâche… et pointe son vrai concurrent !

Photo d'Eric Schmidt
Eric Schmidt au forum Google Zeitgeist 2012

Marie-Aude

J'ai fait de la compta, de la finance, du juridique, j'ai été chef de projet SAP, j'ai fait de la photo, des voyages. Depuis 2007, je fais avec amour des sites webs pour les utilisateurs, qui se référencent bien et je vous aide à acquérir du trafic pertinent.

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18 réponses

  1. Olivier dit :

    Très bon article et bonne traduction, cependant Google ne met pas en avant leurs applications. Un truc tout bête, Photo+ sur Android est un super outil pour les photos animés, créer des histoires, ajoute des effets pour améliorer les photos, stocké sur le Drive et autour de moi, pas beaucoup de monde le savent. Ce que je veux dire, ils ont des bonnes application mobile mais ils ne communique pas assez dessus !

    • Marie-Aude dit :

      C’est vrai. En même temps c’est un terrain assez dangereux, étant donné qu’ils sont à la fois fournisseurs de système d’exploitation et d’applis. Ils ont déjà des problèmes avec les applis obligatoires dans les téléphones sous Androïd. Ils se retrouvent un peu dans la situation de Microsoft avec Internet Explorer !

  2. Dominique dit :

    Bonjour,

    Merci de cette traduction et également d’un éclairage professionnel sur le sujet. Je suis assez pauvre culturellement quant au référencement (j’ai abandonné quand il a fallu maîtriser trop de trucs pour tout faire “maison), mais assez âgé pour avoir vu l’évolution de Google dans l’axe de ce qui s’est passé avec la “micro-informatique” du temps du sans réseau internet.

    On sent bien que les pièces du puzzle se mettent en place et que Google cherche à imposer ses “canaux de lecture” dans tous les domaines de l’informatique connectée. Ce qui était auparavant un “simple” (les guillemets ici ne sont pas réducteurs) moteur de recherche présentant accessoirement des publicités sur le côté et se vantant d’indexer tout l’internet, est devenu petit à petit une forme de “mégafiltre” qui tente de répondre au mieux à nos interrogations/search tout en préservant pour lui-même l’affichage de ses pubs, source de ses revenus.

    Évidement que nous sommes le “produit”, nous utilisons gratuitement ses services. Google a toutefois une forme d’obligation à ce que nous trouvions les ressources souhaitées. C’est donc un fragile équilibre entre d’un côté leur capacité à présenter des résultats “probables”, “utilisables” sur une multiplicité de canaux, pour toutes les populations (tentatives vers les marchés émergents) tous les devices, ceci localisé ou nous nous trouvons, et de l’autre en vendant cette capacité sous forme de pub sur ces mêmes canaux.

    Au vu de leurs résultats financiers et de la part du marché occupé, ils y réussissent relativement bien je dirais. Toutefois, cette réussite ne doit pas occulter un précédent dans un autre domaine : Microsoft. Eux aussi possédaient la même hégémonie sur la micro-informatique dans les nineties. Ils étaient présents aussi bien sur le micro, le serveur, le software, etc. Et pourtant, l’arrivée de l’internet dans les usages n’est pas survenu aussi vite dans les mentalités microsoftiennes. On peut d’ailleurs se souvenir de l’incroyance de Bill Gates envers l’internet, qui leur à fait prendre un retard considérable sur le sujet.

    Pour ma part, je perçois plus aujourd’hui Google comme un “système d’exploitation” de l’internet. Apple avec leur écosystème tente de faire de même, Facebook est loin d’être en reste, présent à tous les étages, avec la possibilité de présenter un bouton like dans toutes les ressources trouvées -par Google”. Amazon se lance dans tous les coins (même dans les coins de ciel bleu…)

    Bref chacun des grands acteurs (les GAFA comme on les surnomme) essaye de se faire son système d’exploitation mi-cloud mi-devices, pour échanger notre confort quel qu’il soit contre des espèces de moins en moins trébuchantes.

    • Marie-Aude dit :

      On doit être à peu près de la même génération. Je me souviens de mon émerveillement quand j’ai, pour la première fois, dessiné un panda et un bambou à coup de courbes de Béziers ! Mais je suis partie dans d’autres directions que le graphisme…

      Tu décris parfaitement bien le défi auquel Google et d’autres sociétés du web 2.0 sont confrontées : c’est la première fois qu’il faut s’inquiéter de la satisfaction du produit !

      Google semble avoir compris qu’il faut évoluer, et essayer justement de ne pas faire les mêmes erreurs que Microsoft. Entre comprendre et pouvoir…

  3. Julien dit :

    @Dominique : je vous cite : “Google (…) est devenu petit à petit une forme de “mégafiltre” qui tente de répondre au mieux à nos interrogations/​search tout en préservant pour lui-​​même l’affichage de ses pubs, source de ses revenus.”

    GooGle Now et autres “innovations” vont bien au delà : ils détiennent et utilisent tous les éléments (BigData) pour DEVANCER au mieux nos attentes. C’est à dire qu’ils vont créer la demande dans un futur proche.

    My 2 cents…

    • Dominique dit :

      Oui Julien, je suis bien de votre avis. Le terme mégafiltre est bien imparfait pour désigner les prochaines innovations de Google. C’était juste un raccourci pour illustrer l’aspect “entonnoir” de notre relation à la recherche internet.

      Par exemple, je suis encore de ceux qui collectionnent les bookmarks et qui les classent selon ma propre classification. Ainsi je vais pouvoir retrouver ce que je cherche sur ma machine en fonction de ma sémantique culturelle et de la granularité de mon classement.

      Par contre je connais beaucoup de personnes qui ne font jamais de bookmarks et qui quand ils cherchent à nouveau une ressource, interrogent Google. Rien que ce comportement, peut-être générationnel (je ne sais pas hein, j’imagine) en dit long sur la conservation des savoirs et ressources peu accessible en surface des moteurs.

      • Vincent BARBEROT (NetworkVB) dit :

        Bonjour Dominique,

        J’utilise encore les bookmarks et les outils de curation : mon problème c’est qu’en cas de panne je peux tout perdre donc je suis en train de programmer un outil qui me permet d’avoir mes bookmarks dans ma propre base de données, elle-même répliquée par sécurité

        • Dominique dit :

          Dans mon cas, j’ai utilisé pas mal d’outils au cours du temps pour classer, ranger et qualifier mes bookmarks. Et puis finalement depuis quelques années maintenant, j’ai opté pour un système qui me convient bien et d’une redoutable simplicité :

          Le système d’exploitation étant redoutablement bien équipé pour créer, classer et retrouver des fichiers, pourquoi utiliser autre chose ?

          De fait quand je trouve un truc digne d’intérêt, je fais glisser le bookmark sur le bureau, dans le titre de ce fichier, j’ajoute quelques mots clés puis le range dans une série de dossiers avec une arborescence prévue de longue date et correspondante à mes besoins.

          Par exemple : “Woothemes, WP Thème, Restaurant, métier, minimal.webloc”

          Cela me suffira plus tard pour retrouver des thèmes WordPress pour les restaurants. (etc. vous aurez compris la base du principe)

          Du coup, cette arborescence étant dans ma dropbox, elle est dispo sur tous mes appareils via la synchro.

          Et quand je cherche un truc précis, j’effectue simplement une recherche via le système, Spotlight en l’occurrence pour OS X dans mon cas, mais je suppose que sous Win ou Linux le même modus operandi peut s’appliquer.

          Quand vraiment il y a trop de monde là-dedans, je fais une sélection par date de création et je vire tout ce qui est antérieur à une date donnée.

          Mon centime (oui… c’est la crise)

  4. Dominique dit :

    Ah ah ah !

    Oui, je tairais mon âge par coquetterie… Mais c’est à peu près çà. Pour ceux à qui Finger, Gopher et les adresses Compuserve ne disent rien (je ne dis rien de Calva, Francenet où de ceux que j’ai oubliés) Le monde du net aujourd’hui ressemble de plus en plus à quelque chose de très compliqué.

    D’ailleurs rien qu’à voir depuis quelques années la raréfaction des clients qui ont un certain vernis “technique” lors de la création de leur site internet.

    De plus en plus on est obligé de leur dire que même si leur question paraît simple (genre pourquoi ne serais-je pas en première page des résultats de Google ?) la réponse que nous leur apportons, si elle est trop simplifiée, ne leur convient pas, et si elle est exhaustive, alors ils ne comprennent pas (n’ayant pas les prérequis) et nous râlent dessus en disant que l’on répond “trop technique”…

    J’ai un peu l’impression que c’est comme la mécanique avec nos parents/grands-parents, de leur temps ils démontaient eux-mêmes leur voiture et en connaissaient tous les fonctionnements. Aujourd’hui quand je vois ce qu’il y a sous le capot de la voiture, je le referme de suite…

    • Marie-Aude dit :

      Oui la comparaison est assez juste. Il nous reste à trouver le discours de “vendeur de voiture”

      C’est d’ailleurs quelque chose dont je me rends compte depuis peu en trainant chez les “blogueurs pros” des concepts hyper simples sont parait-ils trop techniques pour les débutants. Argh !
      Le web se professionnalise et les utilisateurs du web s’amateurisent, ça va être le temps du grand nettoyage.

      C’est peut-être aussi la raison du succès du mobile : c’est tout packagé, enboxé, pas besoin d’ouvrir le capot. C’est contraire à la définition du web libre (cf. Tristan Nitot) mais ça se consomme bien.

      (Gopher : rah là là :) )

  5. AxeNet dit :

    Ce tweet de Rand Fishkin sur le sujet m’a bien fait rire (et fait un peu peur).

    https://twitter.com/randfish/status/508678561712967681

  6. Christophe dit :

    Je pars du principe que tout de qui est automatisable sera un jour automatisé (comparateur, contenu simple du type résultats sportifs par exemple, informations géolocalisées, contenu libre, contenu facile à disséquer, contenu structuré…).
    Google ou un autre trouvera un jour ou l’autre une façon algorithmique d’exploiter ces données et de fournir une réponse correcte (mais automatisée) sur un nombre de requête croissant.

    Pour s’en prémunir, il me semble qu’il faut :
    – éviter à tout prix la simplicité immédiate (scrap de bases de données, travailler avec le web sémantique uniquement)
    – travailler sur des données trop complexes pour pouvoir être automatisées aujourd’hui (argumentaires, expertise, opinions et réflexions).

    Je n’aurai pas parié il y a 10 ans sur la traduction à la volée de la voix depuis un téléphone… Qu’est-ce qui sera automatisable dans 1ans ? Dans 5 ans ? Quelles sont les limites ?

  7. Régis dit :

    Article très intéressant. La question de l’abus de position dominante est quelques choses qui n’est pas assez abordé. L’article pourrait presque me convaincre sur le fait que non il n’y a aucun abus. Et, en parralèle, la confession sur la vulnérabilité sur mobile est intéressante, même si au final beaucoup use du moteur google en passant par leur navigateur mobile je pense.

    mais bref, ce que je voulais dire est tout autre. Je m’interroge beaucoup sur l’aspect Abus de Position Dominante sur le search, d’un point de vue juridique.
    Prenons le cas de Teliad, qui vend du lien. On peut ainsi les placer comme un concurrent Adwords qui vend aussi de la présence publicitaire sur Internet. Lorsque Google pénalise Teliad sur l’organique, il fait bien disparaitre un de ses concurrents sur l’aspect achat de visibilité en ligne. Et dans ce cas, pourquoi ne pas penser que GG abuse de ses 95% de PDM sur le search pour faire disparaître un concurrent. Je ne vois pas pourquoi un tribunal ne penserait pas celui là.

    L’argument que l’on entend souvent est que GG a une entreprise et elle applique les règles qu’elle veut sur son logiciel. Et bien, je ne suis pas persuadé que cela soit vraiment le cas.

    Pour le moment, ce ne sont que des interrogations, désolé de ne pas apporter plus d’arguments derrières.

    La minute de Msieur Cyclopède est terminée, aurevoir..

    • Marie-Aude dit :

      Bonjour

      la minute de Monsieur Cyclopède est très intéressante, et j’invite Monsieur Cyclopède à revenir sur ce blog quand je vais parler de la différence entre “publicité” et “vente de liens dofollow”. (Personnellement je ne pense pas que cela soit la même chose, mais ça se discute).

  8. Baptiste REY dit :

    J’aime beaucoup cela :” pas des liens vers des moteurs de recherche spécialisés (qui sont positionnés plus bas), où vous devriez répéter votre requête.” …

  9. Le Juge dit :

    Joli traduction / adaptation / interpretation ! Je suis tout a fait de ton avis – et dans le marché du mobile GG a tout de meme pas mal de soucis a se faire parce qu’il y a du mastodonte (notamment LaPomme) qui tienne pour certains plus de la secte que de l’entreprise en tant que telle (un exemple :LaPomme).

    La venue de Cortana sur le marché du telephone et l’interconnection entre les différents devices pour les modeles LaPomme et Micromou (je peux par exemple totalement synchroniser ma tablette windows 8 avec ma Xbox, mon PC, mon telephone et meme ma télé – idem chez apple avec la Xbox en moins) sont aussi des raisons qui peuvent faire perdre des parts de marché a Gégé et son bras armé sur le mobile (Android).

    • Marie-Aude dit :

      D’autant plus que je trouve l’interface Windows8 pour smartphone assez géniale, et beaucoup plus intuitive que celle d’Androïd. Je vois comment mon homme, qui n’est pas du tout “teckos” est beaucoup plus à l’aise dessus que sur celle de Samsung. C’est intéressant de voir comment laPomme et Google luttent pour préserver leurs écosystèmes respectifs, et de voir arriver un troisième larron qui a réussi à survivre à LaPomme et à quasiment la cueillir.

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