Le site statique généré par GitHub, ou le cache à la sauce geek !

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Le monde étrange des Commiteurs

Marie-Aude

J'ai fait de la compta, de la finance, du juridique, j'ai été chef de projet SAP, j'ai fait de la photo, des voyages. Depuis 2007, je fais avec amour des sites webs pour les utilisateurs, qui se référencent bien et je vous aide à acquérir du trafic pertinent.

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4 réponses

  1. Clément Delafargue dit :

    Petite précision, j’ai l’impression qu’il y a quelques confusions dans ton article.

    Quand je dis “le CMS c’est git”, je ne parle pas spécifiquement de github pages, mais du simple fait de versionner le contenu, ce qui n’est pas vraiment pratique dans une BDD (possible, mais à des années lumières de ce qui est possible avec un outil comme git). Ton article semble mélanger ces deux choses.
    L’idée que je défends, c’est qu’il est pertinent de séparer la définition des données de leur présentation (c’est une bonne pratique assez basique en programmation). Si on a affaire à des développeurs, git est un outil plutôt adapté pour ça.

    Jekyll (l’outil utilisé par github pages) a des limitations, mais elles ne sont pas intrinsèquement liées à la génération de site statique (en particulier la partie sur l’i18n, qui ne pose pas de soucis particuliers avec hakyll par exemple).

    Pour finir, le déploiement un peu “galère” c’est uniquement lorsque l’on veut faire le *déploiement* via git (ce qui est globalement pas une super idée (git est fait pour gérer de la source, pas du fichier généré), mais certains services de déploiement l’utilisent comme canal unique).
    Un site statique versionné sous git peut tout à fait se déployer avec des outils plus adaptés de manière très simple (une bête synchro de fichiers).

    Pour finir, je t’encourage à regarder http://prismic.io qui t’intéressera peut-être. Cette solution combine l’intérêt d’avoir une gestion du contenu découplée de sa mise en page, tout en étant plus “customer-friendly”.

    PS: quant à la normalisation de markdown, des gens (et pas des moindres) s’y sont attelés : http://commonmark.org/

    • Marie-Aude dit :

      Bonjour Clément, et tout d’abord merci de ton passage et de tes commentaires.

      Je ne sais pas si tu as eu la curiosité de lire l’article précédent http://lumlune/site-statique-dynamique-kesako,2014,10 qui répondait à un autre article où ta vidéo avait été incluse, à mon avis totalement à tort.

      Comme tu vois, c’est tout un contexte, et je fais un peu le grand écart en essayant de m’adresser à des gens qui sont nettement moins techniques que moi, et donc a fortiori que toi.

      Ce que j’ai compris :)… et tu me diras si j’ai tort, c’est que les contenus sont stockés, et qu’un certain nombre de règles permettent de générer des pages statiques en intégrant ces contenus dans des templates ?

      Ce qui, pour moi, correspond à un CMS, et pas à un véritable “site statique”, en tout cas au sens où c’était donné dans l’article initial, c’est à dire un petit site codé entièrement sous notepad. C’est un CMS sans base de données, et “en cache”, mais on a bien un outil qui sépare, comme tu le dis, le contenu de la mise en forme. Plus drastiquement que sous des outils CMS classiques, c’est vrai.

      ça peut avoir des avantages, notamment en légèreté de serveur, ou même en sécurité.

      Néanmoins, dans mon utilisation (des sites à destination de clients finaux qui ont parfois du mal à utiliser leur mail), c’est tout simplement impensable.

      Prismic (que j’étais allée voir, j’explore beaucoup de choses) ne m’intéresse absolument pas. C’est une solution très intéressante pour les workflows complexes, mais au delà de ça, c’est paradoxalement assez cher par rapport à un hébergement classique avec un CMS Open Source, et je ne vois pas de véritable avantage dans le cas d’un site monoutilisateur (pour info, WordPress gère assez bien, en base de données, le versionning du contenu).

      Par ailleurs, la question de la transférabilité se pose. Je vois mal un de mes clients trouver facilement un webmaster de remplacement sur Prismic. Pour des sites sous WordPress, Joomla ou Spip, il a tout ce qu’il faut sous la main. C’est important pour lui.

      C’est un peu comme la normalisation de markdown. J’ai beaucoup de reconnaissance pour les défricheurs qui créent des langages et normalisent, mais je m’y intéresserai quand ce sera fait. Pour l’instant, je n’ai pas les outils nécessaires au référencement dans Markdown. J’ai une approche très “productive” qui me pousse à éviter les solutions trop innovantes et à ne pas faire essuyer les pots cassés par mes clients.

      Il y a derrière tout ça la notion du “cost of ownership”, en fait.

  2. Avenir dit :

    Salut Marie-Aude,

    Merci pour tes articles toujours succulents.

    Il devient de plus en plus difficile de bosser sur WordPress pour moi (pour les autres, je sais pas). Je suis simple webmaster (même pas développeur) et je construis du site internet pour des petites PMEs bien souvent (ce qui me sauve pour vendre ce n’est pas ma technique mais mon sens du détail). Bref. On passe de version en version et cela semble de plus en plus lourd (le passage au flat design du backend a en plus rendu l’interface beaucoup moins lisible).

    N’étant pas développeur, je n’ai jamais compris pourquoi il ne se développait pas de CMS/Logiciel (sous Windows par exemple). En gros, tu achètes un thème, tu le customises à ton grès sur ton logiciel dans une fenêtre qui imiterais un navigateur, tu y ajoutes le contenu souhaité et hop, la moulinette balance le tout en temps différé en version HTML (ou une nouvelle page lorsqu’il s’agit d’un blog).

    Hier encore je bossais sur le site de l’un de mes clients. Juste pour retravailler sa page d’accueil avec Visual Composer, j’ai mis 5h (oui, j’aime travailler les petits détails). Même travailler en local n’a pas d’intérêt. J’en ai fait l’expérience (PC muni d’un SSD), WordPress reste lourd côté admin. Alors côté visiteur, j’te dis pas. WP Optimize + WP Rocket.

    WordPress commence a vraiment me dégoûter du boulot. Pour un mec qui va faire du site vitrine pourri comme un porchon, là ça prend 1h. Mais dès que tu commences à tester 1000 configurations pour rendre un truc qui donne envie, ça devient très lourd. Pesant. Chiant! Et je dois dire qu’à 600/800 euros TTC le prix du site vitrine, en réalité, c’est un taffe où il ne faut carrément pas dormir si on veut faire un truc propre. J’ai 8 ans d’expérience depuis Joomla, ça devient super pesant.

    Après les devs (certains disent que vous pissez du code), s’ils veulent innover, pourquoi se casser le cul avec des frameworks destinés à se dire que vous êtes bien entre-vous? Si vous avez des idées, apportez des solutions sur WordPress, Drupal, que sais-je?

    • Marie-Aude dit :

      Désolée de ne pas t’avoir répondu plus tôt, Avenir :( avec plus d’un an de retard…

      Nous avons deux approches différentes, je développe, j’ai appris à développer pour pouvoir customiser mes sites, et pour moi, des outils comme Visual Composer sont juste “le mal”.

      Je travaille toujours en local, et si la perf est un peu moins bonne qu’en ligne, elle ne doit pas être dramatique (sinon c’est un problème de config)

      Wp “core” n’est pas lourd. Un WP mal optimisé, des plugins de daube (et je rentre le composer dedans), oui. En particulier les thèmes à options, depuis quelques mois je les passe entièrement en less et supprimer le code dans le header.
      Sur les sites sur lesquels je travaille pour la performance (pas le mien, pas le temps), même avec des js facebook et sharethis qui ralentissent énormément, j’arrive à des résultats du type “votre site web est plus rapide que 80% des sites visités”

      Maintenant, oui, le marché du site vitrine est très difficile, et à ce prix là, tu DOIS refuser toute personnalisation.

      Bonne chance

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