1 sur 15.000 et je serai celui-là !
J’ai trouvé le dernier article de MozBlog très intéressant, d’autant plus qu’il “s’applique à lui même”. “Is that Mind-Blowing Title Blowing Your Credibility? You Decide” qu’on peut traduire par “Est-ce que ce titre sensationnel ruine votre crédibilité ? A vous de décider”. (Petite remarque au passage, l’url parfaitement optimisée, raccourcie mais gardant l’essentiel : “are-mind-blowing-titles-credible” … ne bénéficiant pas de la concision de l’anglais, je ne peux pas faire aussi bien).
La course à la visibilité passe par le clic qui passe par le titre et la photo
Par rapport à Google, les algorithmes des réseaux sociaux, et en particulier d’un réseau social bleu et blanc, nécessitent de l’interactivité pour assurer votre visibilité.
Google vous sert une page de résultat de 10 éléments + la pub, disons dans le pire des cas, une trentaine de liens.
En moyenne, chaque utilisateur de Facebook a potentiellement 1.500 éléments à lire à chaque fois qu’il se connecte. 15.000 quand il a beaucoup d’amis et suit beaucoup de pages. Mais, sur ces 1.500, Facebook fait une sélection d’au maximum 300, basée non pas sur 200 éléments, mais sur plusieurs milliers. (Enfin c’est ce qu’ils disent).
Si le taux de bounce est éventuellement un élément de l’algorithme de Google, cela n’a jamais été prouvé, et cela a même été nié par les Googlers. En revanche, sur Facebook, c’est clair : plus tu cliques sur les publications de quelqu’un, plus tu vas en voir (au passage, extrêmement intéressant, l’expérience de quelqu’un qui a TOUT aimé sur sa timeline pendant deux jours).
Petit comparatif rapide des “contraintes et objectifs” entre Google et Facebook
Concis, sérieux, résumé, pertinent par rapport à une requête, l’internaute demande au moteur une information |
Imagé, pléthorique, pertinent par rapport à une activité du profil, l’internaute reçoit passivement une information |
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Meta Title | 512 px, anciennement 70 caractères | 95 caractères |
La meta title est un élément important du positionnement de la page. Elle doit être unique sur le site, compter le mot clé, être de préférence une phrase, et inciter à cliquer |
Le meta title n’impacte pas le positionnement de la publication dans la timeline. Il n’y a pas de critère d’unicité (par rapport à quoi ?), et elle doit être extrêmement incitative et accrocheuse |
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Meta Description | 170 caractères maximum, plutôt 100-120 (cf. Axe-Net pour savoir pourquoi) | 1000 caractères maximum. |
La meta description n’est PAS un élément de positionnement, mais c’est un élément essentiel pour pousser au clic. Google peut la modifier en fonction des critères de recherche, si elle ne lui semble pas pertinente. (C’est le cas aussi pour le title, mais plus rarement). L’unicité de la description est semble-t-il un indice de qualité pour Google, les balises meta dupliquées sont indiquées dans GoogleWebmaster Tools |
La description est troisième critère essentiel pour inciter à cliquer sur votre article. Elle peut contenir des paragraphes, des smileys, et, quand elle est faite manuellement, taguer des amis. | |
Image | A l’exception des vidéos, et des profils G+ qui ont disparu (mais parait-ils ont été aperçus tentant un retour), les images ne sont visibles que dans la recherche par image et dans les news. | L’image est le premier critère qui va donner de la visibilité à votre publication. Elle incite au clic et au partage. Sa dimension est importante, pour une bonne apparence dans la timeline. |
Auteur | Le rel=author et le rel=publisher sont importants si l’auteur est un profil G+ “reconnu”. Normalement, ces balises ne doivent être utilisées que sur des pages présentant des contenus uniques rédigés (articles, mais pas archives de catégorie, par exemple). |
Facebook dispose aussi de deux balises, l’auteur qui correspond à une personne, et le publisher, qui correspond à une page. Comme pour Google, ces balises sont limitées à des pages “de contenu” (concrètement, un type “article”). |
Le poids des mots, le choc des photos
C’était le slogan de Paris Match, qui est passé d’un véritable journalisme à une presse juste un peu au-dessus des Closer et compagnie.
On aurait donc d’un côté la “presse sérieuse”, symbolisée par Google, qui veut de la pertinence, et la “presse paparazzi”, symbolisée par Facebook, pour lequel il faut du sensationnalisme pour être cliqué, et donc vu. Du sensationnalisme ou du mignon…
Et si vous regardez les titres de media américains comme Upworthy, les titres sont à 90 – 95 caractères, et manifestement, “Google on s’en fout”, puisque le title est simplement la copie de ce très long titre.
She Seems Insane At First, But By The Time You’re At The End — It’s The World That’s Insane
Elle a l’air folle au début, mais quand vous arrivez au bout, c’est le monde qui est fou.
Et sur la page, un roman photo en gif animés.
Tout ça pour quoi ?
L’inégalité de salaire entre les hommes et les femmes est aussi importante que dans les années soixante.
En fait, vous n’avez aucune idée de ce que vous allez lire, vous cliquez parce que votre curiosité est piquée, mais vous avez peu de chances d’être réellement intéressé par l’information. Vous êtes sur une page où vous n’avez que d’autres histoires annoncées exactement de la même façon mystérieuse, ou des renvois sur la page Facebook ou Youtube d’Upworthy.
Le business model d’Upworthy n’est pas la publicité, il est de remplacer la publicité, en vendant son savoir faire dans la curation de contenu pour promouvoir des contenus de marques, et les aider à devenir viraux.
Grâce à une sélection soigneuse, une mise en évidence bien pensée et une transparence totale, nous avons vu les articles dont nous faisons la promotion interpeller notre audience de façon frappante
“de façon frappante” voulant dire :
- 3,5 fois plus de vues que la moyenne
- 2,9 fois plus de minutes d’attention
- 3 fois plus de partage
Le clic-baiting est donc passé de “vous allez lire ça” à “vous allez voir ce que vous allez voir, mais est-ce que c’est bien ce que vous pensez ?” autrement dit la pochette surprise, le fortune cookie de la timeline, avec un côté découverte aussi intéressant et addictif, sinon plus, que la véritable information.
D’où le problème de crédibilité….
Le francophone est-il plus mesuré ?
Upworthy n’existe pas en français, mais on a, dans le même genre, une bonne comparaison possible avec le Huffington Post.
Globalement, sur les deux unes, le Huff américain a 13,4% de titres qui sont clairement du clic-baiting, sensationnalistes et pas clairs quant au contenu de l’article. La une française en a 5,6% (en même temps, demander à Frédéric Lefebvre ou à Nicolas Dupont-Aignan de faire du clic-baiting, c’est un peu mission impossible…)
Là où ça devient intéressant, c’est quand on compare la page Facebook du Huffington à sa une.
On s’aperçoit que le CM accompagne chacune de ses publications d’une petite phrase, manuelle, qui en renforce l’interactivité. Par exemple, sur l’article (traduit du Huffington US) “Chère Maman sur ton iphone tu te débrouilles très bien“, il a rajouté “De quoi faire déculpabiliser certaines mères“.
Un autre article, intitulé sur le site “Economie: plus de huit Français sur 10 ne font pas confiance au gouvernement” a son titre raccourci sur Facebook (Le “Economie: ” a disparu), et commenté ironiquement “A ce niveau, c’est plus que du scepticisme“. Même raccourci accrocheur pour un article sur le futur livre de Cécile Dufflot, “Cécile Duflot: son livre “De l’intérieur, voyage au pays de la désillusion” s’annonce comme un pavé dans la mare” devient “Le livre de Duflot, futur pavé dans la mare ?”
La comparaison des publications avec le Huffington Maghreb montre d’ailleurs que ces chapeaux sont différents d’une page Facebook à l’autre… Mais aussi d’une édition à l’autre : la version Maghreb rajoute beaucoup moins souvent des images que la version France, et le taux de partage s’en ressent (je vous ai mis les like pour comparer le poids des deux pages, quand même).
Les titres accrocheurs, plus dans les blogs que dans la presse
En réalité, ces titres hyper accrocheurs, on les trouve plus dans les blogs, avec les “10 raisons pour”, les “Comment devenir un leader en partant de zéro avec une action simple par jour” et autres promesses oniriques, bien souvent. Quand je lis “L’astuce de DINGUE pour créer instantanément un bonus de 50 euros ou plus pour votre produit” j’ai juste envie de répondre Okaaaaaaaaaaaaay et de ne pas cliquer.
D’où le problème de crédibilité…
Car sous peine de décevoir, le contenu doit être à la mesure du titre.
Le risque est différent selon le support
Faire le bateleur sur les réseaux sociaux
Représentez-vous Facebook ou Twitter comme un immense marché, où vous devez crier plus fort que les autres vendeurs pour attirer vos clients. Vous attirez quelqu’un, il vient voir, il n’est pas intéressé, il repart, vous n’avez rien perdu !
Sur Facebook et Twitter, on partage et on like le plus souvent avant d’avoir lu, de “confiance”, soit sur le titre, soit sur le nom de la personne. Mais la confiance sur le nom ne se bâtit pas sur le réseau social, elle se construit, en dehors, sur le blog. C’est à force de lire des choses qui m’intéressent d’une personne, chez elle, que je vais mémoriser son nom, la suivre.
Et j’ai lu des choses qui m’intéressaient parce que j’ai eu envie de cliquer… si le titre de l’article ne m’intéresse pas, il y a de fortes chances que j’ai oublié pourquoi, exactement, j’avais cliqué.
D’ailleurs, est-ce qu’il ne vous est jamais arrivé d’arriver plusieurs fois sur le même contenu, à travers différents tweets ou partages ?
Encore plus si vous avez un site de type buzz, genre “les vidéos du net”… là, vraiment, allez-y sans honte !
Sur Google, respecter les règles du SEO
Là, il ne faut pas déconner… on passe en mode “aussi sérieux qu’un employé de banque”, on fait tout ce qu’il faut pour que le grand Manitou Google considère qu’il faut être vu, et pour ne pas décevoir l’internaute (car je crois à l’analyse du bounce rate, et en tout cas, à celle du temps passé sur la page).
Chez soi, être fidèle à sa ligne éditoriale
Pour revenir, à la fin, à l’article de MOZ, aucun des titres “accrocheurs” n’était mensonger. Tous étaient en rapport avec le contenu, contenu qui avait la même qualité que pour des articles au titre plus sérieux.
Il est essentiel que ceux qui arrivent via un flux rss, ou tout autre suivi volontaire trouvent ce qu’ils attendent. L’habillage marketing peut changer de temps en temps, la crédibilité doit rester.
(Le banc de poissons est une photo retravaillée de poisson chirurgien des Maldives, initialement sous licence CC BY 3.0 de Uxbona et le Panda est une photo sous licence CC BY SA de fortherock)
A propos….
Peut-être l’avez-vous remarqué, cet article a été l’occasion d’expérimenter quelques trucs.
J’aimerais bien savoir “comment et pourquoi” vous êtes arrivés ici, si le contenu vous a intéressés…
(si c’est le cas, vous pouvez remercier Sylvain qui m’avait piqué “mon” sujet sur les meta descriptions, j’ai bien dû développer dans une autre direction).
Je t’avoue que j’ai cliqué car je comprenais pas le rapport avec toi et Frédéric Lefebvre dans ton tweet… ça m’intriguait.
Après, j’ai quand même vérifié que l’url de ton tweet menait bien vers ton blog et je me suis retrouvé à te lire jusqu’à la fin.
Article très intéressant dans la lignée de beaucoup ici, notamment le comparatif entre GG et FB sur les desc.
Merci :) Pour le hashtag, c’était un test, mais manifestement il a arrêté les retweets automatiques :)
Suis arrivé sur ta page via le flux rss. Hum, malgré le titre de la page. :P
Article fort intéressant car il dépoussière un certain nombre de concepts. Tu confortes mon impression que l’outil « description » est un excellent catalyseur de SEO.
(Oui, je sais, j’ai la flemme de m’y atteler, de même qu’à l’utilisation de l’attribut bold – ou plutôt strong – et aux hiérarchies h2…hn.)
Techniquement, la « description » correspond à un chapô. Mais un second chapô, disons un chapô amélioré, calibré SEO, qui ne remplace pas l’indispensable chapô (ou, au minimum, le sous-titre) juste après le titre.
Dans les deux cas, me semble-t-il, le vrai chapô et la description (chapô SEO) ne doivent pas trop bourriner. Ils doivent être complémentaires – en termes de mots-clés et de champ sémantique – à la fois l’un de l’autre et du titre lui-même. Tu confirmes ?
Concernant le libellé du titre et son URL, il me semble – pour l’avoir testé quelquefois – que l’idéal consiste à répondre à une question (celle que se posent les internautes) en… posant exactement la même question.
L’internaute se demande : Comment faire rissoler des pommes de terre ? Édouard Louis est-il gay ? Qui a inventé le scrodumalibilodonicaton ?
Les titres se bornent à virer les points d’interrogation (l’abus de points d’interrogation nuit au journalisme) : Comment faire rissoler des pommes de terre. Édouard Louis, ou la gay attitude de l’écrivain. Alfred Trucbidulemachin, l’inventeur du scrodumalibilodonicaton.
Et pour les URL, la même chose en raccourci : faire-rissoler-pomme-de-terre. edouard-louis-ecrivain-gay. trucbidulemachin-inventeur-scrodumalibilodonicaton.
Au-delà du titre, du chapô, de la description, de l’image, du vocabulaire, de l’orthographe, etc., le boosteur ultime de clics, c’est le « people ». Les très rares articles que j’ai rédigés sur des « vedettes » – que dis-je ! des stars ! – dont je n’avais auparavant jamais entendu parler, ces rares articles figurent parmi les plus lus. Grâce à qui ? Grâce à Google, bien sûr (sur l’air de Findus).
Un critère auquel je fais beaucoup plus attention qu’à celui du temps passé : le ratio pages vues sur visiteurs uniques. Je préfère un bon ratio plutôt qu’un grand nombre de visiteurs (qui boufferont la bande passante inutilement si le ratio pages/visiteurs est trop proche de 1).
Variante du people : le football. J’ai été – et demeure – numéro un sur le nom d’un certain footballeur allemand et son orientation sexuelle présumée. Et quand l’Allemagne est rentrée dans le lard des Brésiliens, je te raconte pas le pic de fréquentation juste après la fin du match ! Il a fallu trois jours pour que les internautes se calment. Le ratio pages/visiteurs en a bien sûr pris un coup, mais à cause du nombre élevé de visiteurs qui s’intéressent aux trucs dont je n’ai pas parlé : il n’y avait ni allusions graveleuses ni images suggestives. ;)
Un avant-dernier truc auquel tu as fait allusion et qui me paraît indispensable pour booster le SEO : un bon CM, mi-technicien mi-phrasicien.
(J’utilise ce néologisme à dessein. Si quelqu’un le recherche, il tombera sur ta page.)
Le dernier truc peut être, je suppose, avantageusement dopé par ledit CM : l’afflux et la qualité des commentaires.
Merci pour ce très long commentaire !
Comme tu dis, il faut éviter l’excès de bourrinage, mais néanmoins rester concis et direct !
Le coup de la question fonctionne bien, effectivement, mais j’avoue ne pas avoir envie de l’utiliser à chaque fois. Par contre, sur un blog santé, là c’est trois articles sur quatre :)
Le boosteur peut être très surprenant. J’ai vécu récemment sur un article “tranquille” une véritable envolée sur Facebook, avec un reach de près de 10K, sur un texte qui n’était pas présenté de façon particulièrement buzz. Dans ta théma, oui, le people est un bon filon :D
Le ratio pages vues, c’est très difficile d’en estimer un bon. Par exemple, ici, je fais des articles techniques, longs, quand quelqu’un a digéré un de mes tutos wordpress, je comprends qu’il n’ai pas envie d’aller voir ailleurs…. en revanche, la durée moyenne compte beaucoup pour moi :)
Et les commentaires… là je suis en train de bosser sur un plugin, sur le thème “on n’est jamais mieux servi que par soi même”
À propos de plugins pour les commentaires, j’en ai testé quelques-uns sans trouver ce que je cherche.
La perle rare, pour moi, serait un plugin qui automatiserait – sur demande – la poubellisation complète des spammeurs sans passer par la poubelle temporaire d’Akismet. Donc d’après l’adresse IP de chaque spammeur, je suppose. Ça éviterait l’inflation de spams sur certain de mes blogs, notamment celui en italien qui est complètement pollué.
Si tu en connais un qui fonctionne, je suis preneur. ;)
Moi j’utilise Antispam Bee qui est, à mes yeux, plus efficace qu’Akismet. Et tu peux lui demander de détruire directement les spam, de travailler en fonction de la langue du commentaire, de l’adresse IP…
J’ai vu l’article sur Google+ (partagé par Sylvain Richard).
Et comme c’est un blog que je lis régulièrement, j’ai cliqué.
C’est un article intéressant. Je pense le citer comme source lorsque je ferai des mini formations sur la rédaction web.
Généralement, lorsque je demande un article, je demande également un title différent du titre de l’article, et des phrases d’accroche pour partager sur les réseaux sociaux.
Donc ton article pourra me permettre d’illustrer tout ça avec des exemples.
Egalement pour la refonte d’un site, je me demandais s’il fallait différencier le contenu d’ une balise title différente d’un balise meta property=”og:title” (ou au moins avoir la possibilité de différencier les deux).
Enfin tout ça pour dire qu’une fois de plus, l’article était très intéressant.
Merci pour le retour :)
Pour la différenciation entre les deux balises title (la normale et la meta og) je pense que c’est intéressant de disposer des deux, pour avoir la possibilité, quand besoin est, de les différencier. En particulier pour les boutiques en ligne, je crois que ça fait partie des choses qui peuvent vraiment aider au partage ; pour les blogs, en ce moment je fais des expériences, en différenciant vraiment les deux, on verra ce que ça donne !
J’ai cliqué par curiosité. Quel rapport entre un panda et le titre ?? J’ai vu l’article sur le flux RSS avec des images en illustration qui ne sont pas les “features images” mais la première image de l’article donc (*une suggestion : changer ça* :) )
Je suis ensuite resté car je me suis posé la question pas plus tard qu’hier : comment rédiger un titre sexy et respectant aussi le SEO.
J’ai ensuite fait mon commentaire de retour à la maison avec un vrai clavier et là j’ai vu que la photo est celle des poissons et non du panda :)
Merci pour ces astuces.
Merci pour l’info car l’image du Panda ne devait s’afficher que sur les réseaux sociaux. Dans ce cas, je crains que ce soit difficile à régler, il faudra que je regarde dans la config de mon flux si j’ai une option.
Le Panda était un test sur le poids d’une photo “trop mignonne”, après est-ce que le SEO aime les pandas, zatiz the question :)
C’est possible de le faire sans plugin. Je l’ai fait en utilisant ce tuto : http://wpchannel.com/ajouter-miniature-flux-rss-wordpress/