Les #fails du Community Management : se montrer sous son meilleur jour ?
Edit et conclusion : le commentaire en bas prouve que parfois, 140 caractères sont insuffisants… David ayant reconnu que ses accusations étaient totalement infondées, nous sommes revenus dans un monde civilisé de gens qui échangent de façon courtoise et constructive !
L’article que j’ai fait hier sur les outils automatisés dans Twitter n’a manifestement pas plu au compte que j’ai cité. Voici les insinuations insultantes que je trouve ce matin dans Twitter :
@lumieredelune Magnifique, belles méthodes ! Vous vous créez de la notoriété sur notre dos en nous faisant passer pour des ânes.
— Travailler en Suisse (@Expatwire) 25 octobre 2014
@lumieredelune Vous ne connaissez ni nos contraintes ni nos choix : votre théorie de consultant ne nous apprend rien que nous ne savons déjà
— Travailler en Suisse (@Expatwire) 25 octobre 2014
Jusque là ça va, même si c’est un peu “éruptif” et totalement à côté de la plaque. C’est maintenant que cela dérape :
@lumieredelune Nous avons l'habitude : notre réussite gêne : qui vous a payée pour nous dénigrer ? 1/2
— Travailler en Suisse (@Expatwire) 25 octobre 2014
@lumieredelune le negative SEO dont nous avons été victime il y a peu, c'était vous aussi ? 2/2
— Travailler en Suisse (@Expatwire) 25 octobre 2014
Tout ça pour un tweet initial avec un #FF, et un article qui parle de l’utilisation d’un outil que se partagent 1,6 millions de personnes ?
Après les messages automatisés, voici donc la suite de mes conseils sur Twitter, ou
Si tu veux clasher, fais-le avec intelligence !
Essayer de savoir à qui on s’adresse
Expatwire et moi ne nous connaissons pas. C’est normal, nous sommes dans des sphères totalement différentes :
- je réalise des sites et je fais du SEO pour moi et en grande majorité pour mes clients
- j’évite les frameworks pour WordPress qui sont, amha, une couche inutile
- je travaille beaucoup sur et à l'aide de Twitter, pour diversifier les sources de trafic
- j’utilise très peu Facebook, mais je commence à me soigner, et ma présence sur les réseaux sociaux professionnels est un fantôme de mon passé
- je vis au Maroc
- je travaille assez peu la thématique de l’expatriation, sauf pour le Maroc
Expatwire c’est :
- une société d’édition basée à Grenoble
- fondée par un français qui a été un expat en Suisse
- un ensemble de sites sur l’expatriation dans trois pays européens rentables (Suisse, Allemagne et Angleterre)
- un professionnel de la finance qui a évolué vers le marketing et le web marketing, et qui affiche de beaux résultats en SEO et SEM
- relativement peu de présence sur Twitter (même pas 700 tweets depuis 2009), une grosse utilisation des réseaux professionnels (Linked In et Viadeo) et Facebook
- des sites WordPress bâtis sur le framework Genesis
Peu de points communs donc, en dehors de WordPress qu’il utilise pour ses sites, et de sa présentation LinkedIn en tant que consultant expert SEO / SEM . Mon profil est nettement plus technique que le sien, et nous ne travaillons pas sur les mêmes mots-clés. Enfin, et cela joue aussi dans les “sphères”, une vision politico-économique très libérale, qui va bien avec la Suisse, mais que je ne partage pas.
Mais, à moins qu’il soit le centre du monde, le fait qu’il ne me connaisse pas n’implique pas que j’ai besoin de faire de la notoriété sur son dos !
Répondre sur le fond
Avant de faire mon article j’avais eu un échange sur Twitter avec lui, où sa réponse à mes remarques avait été la même (un peu moins hautaine, certes)
on sait, on assume, vous ne connaissez rien à nos contraintes
Avec quand même la découverte du fait qu’il n’était pas possible de répondre en DM :
@lumieredelune Par contre, si pas possible de répondre, pb… Je vais regarder. Merci. 2/2
— Travailler en Suisse (@Expatwire) 24 octobre 2014
Ce qui prouve que je lui ai quand même appris quelque chose.
Ce qui prouve aussi que je suis la première personne à avoir pris la peine de lui faire ce feed-back, donc, sans doute, d’essayer de répondre à son message automatisé.
Peut-être est-ce vexant.
Mais comme il ne se présente pas comme un spécialiste des réseaux sociaux, je ne vois pas en quoi cela remet en cause une compétence professionnelle, surtout qu’il s’agit d’un outil aussi largement utilisé que le sien ?
Par ailleurs, en dehors de répondre “je sais, je suis super intelligent, j’ai choisi tout ça et toi [petite merde] y’en a pas comprendre”, sur le fond, on n’avance pas.
Si le problème d’Expatwire est la remise en cause d’une compétence, au lieu d’insulter en sous-entendant que je suis payée pour faire mon article, la seule réponse valable, c’est d’expliquer en quoi, malgré ses défauts, sa stratégie est valable. Ça s’appelle un débat et un échange, c’est très fréquent dans le monde du SEO où la certitude n’est pas de mise.
Éviter le ridicule dans l’agression, et de se prendre pour le centre du monde
Les deux derniers tweets, qui font dans la paranoia accusatrice, m’ont interpellée.
Une attaque de negative SEO il y a peu ?
S’il “y a peu” couvre une période de 60 jours, je n’en vois pas trace dans ahref, ce qui serait réellement étonnant. Quelques scrapping par des sites de bas étage, mais tous les gros sites avec de la notoriété ont ça dans leur profil de liens.
Globalement, d’ailleurs, un beau profil de lien, grâce à un très bel EMD qui lui permet d’avoir des liens sitewide comme sur ce blog, sans problème.
On n’a peut-être pas la même définition du negative SEO. Ou du “il y a peu”.
Le negative SEO, c’est une arrivée massive de milliers de liens répartis sur autant de domaines, avec des ancres dommageables pour le site (genre viagra) ou des ancres sur-optimisées
Et comme c’est anonyme, ça reste dans les outils d’analyse de liens. On peut les dénoncer à GWT, mais pas les faire disparaître de la toile.
En plus, dans le cas d’Expatwire, avec un aussi bel EMD, un site lancé depuis longtemps avec une belle qualité de liens, ça n’a aucun impact. (Je suis bien placée pour le savoir, depuis mon attaque de negative SEO simultanément à la demande de Johan Tavard de retirer ses liens)
Dénigrement ?
Depuis quand un #FF est un dénigrement ?
Depuis quand écrire comme hier :
j’avais décidé de suivre la veille, uniquement pour la qualité de ses publications
est du dénigrement ?
Je suggère donc à ExpatWire d’analyser mon blog, et de voir comment je fais quand je souhaite être positionnée sur une requête liée à un site ou une personne.
Il remarquera alors que nulle part dans le précédent article ni dans celui-ci, son nom, celui de sa société ou celui de ses sites n’est mentionné de façon à ce que Google fasse le lien avec mes écrits. (Title, descriptions, mots clés, ancres des liens, structure de titre).
Il notera même que dans le premier, seul le nom de son compte Twitter apparaissait, et qu’ici encore je me suis interdit toute mention de son nom, ce qui lui vaut un lien do-follow avec des mot-clés sympa sur son compte LinkedIn ?
Si j’avais vraiment souhaité le dénigrer ou me faire une notoriété sur son nom, j’aurais fait autrement. (Je suis d’ailleurs prête à lui en faire la démonstration, sans aucune diffamation ni volonté de nuire, mais simplement dans un but didactique, s’il continue à me chauffer les oreilles avec ses accusations à la con).
Et que finalement, ce sont ses propres tweets qui risquent de le faire passer pour un âne, pas mon article.
Alors pourquoi tant de haine ?
Comment un simple petit message sur Twitter, plutôt sympa (un #FF moi je ne crache jamais dessus, et le ^^ après le “quand même” me semblait suffisant) a pu déclencher tant de hargne ?
Est-ce parce que, mal réveillé, il a mal lu l’article, survolé les titres, pas réalisé que notre échange raté de DM n’en faisait que la moitié, et que les mots d’idiotie, de bêtise s’appliquait à un autre outil, qu’il n’utilise pas ?
Est-ce parce que, malgré ses followers, il pratique finalement assez peu l’échange sur Twitter et qu’il n’en maitrise pas les codes ?
Je suis allée voir son flux : en dehors des tweets de ses publications, manifestement automatisés (avec un lâcher massif de vidéos sur YouTube le 19 et le 14 septembre), j’y ai trouvé seulement deux autres échanges avec des twittos :
@F0rm0l Bonjour, nous sommes pas mal sollicités mais allez-y !
— Travailler en Suisse (@Expatwire) 23 septembre 2014
et
@libertario_15 bonjour non pas de piste particulière. Les job bobards comme JobUp.ch ?
— Travailler en Suisse (@Expatwire) 16 septembre 2014
depuis le 1° septembre ?
Ou tout simplement parce qu’il ne connait pas les codes de Twitter ?
Est-ce parce qu’il ignore même le sens du hashtag #FF, puisque je suis la première twitteuse à lui avoir fait un #FF ?
Et que lui même, à aujourd’hui, n’a jamais fait un seul #FF ?
Est-ce qu’il sait même que mon tweet ne sera vu que par lui et ma timeline, donc par les gens qui me connaissent (d’où l’absurdité de m’accuser de me faire une notoriété sur son dos).
N’étant qu’une pauvre consultante incapable de lui apprendre quoi que ce soit, je me permettrai donc simplement de lui conseiller de suivre et de lire attentivement une anglo-suisse qui maîtrise parfaitement le web, le community management et twitter, et dont le site principal est en ligne depuis 1999, à une époque où ni lui ni moi n’avions de présence personnelle sur le web.
J’espère qu’il n’aura pas la suffisance de prétendre que Stéphanie n’a rien à lui à apprendre !
Mais bien entendu, ceci est une stratégie pensée et réfléchie !
Une conclusion plus générale
Chaque réseau social a ses propres codes, ses habitudes, et demande un apprentissage.
Si on ne le fait pas, on peut se planter comme ici, ou bien, plus généralement, ne pas tirer le bénéfice maximum du réseau.
Twitter, comme Facebook, a été tellement envahi que le reach s’est fortement dégradé. Obtenir un véritable trafic à partir de Twitter demande, justement de se démarquer des bots, et d’aller au delà du tweet automatisé de ses propres publications, ou de quelques retweets.
Se limiter à cela, c’est réduire sa timeline à un simple rôle de flux rss.
J’ai fait de très belles rencontres via Twitter, et aussi des rencontres utiles. Et je le répète encore, je connais des gens – pas moi – qui arrivent à générer 30 à 40% de leur chiffre d’affaires via Twitter.
(La photo de Yearbook utilisée en vignette appartient à Dreamer07079 qui l’a chargée elle-même sur son profil DeviantArt dans la catégorie humour)
Eh bien, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre ce genre de messages. En tout cas, il se sentait vraiment touché par l’article pour être aussi remonté. Pour ma part, il gagnerait à travailler sa communication car l’agressivité ne résout pas forcément la situation. D’ailleurs, cela lui causera peut-être des problèmes (d’image, de réputation, etc.). Bref, cette incident aura montré comment il faut gérer ce genre de situation car en effet, là, vous avez bien réagis.
Chère Marie-Aude,
Il est probable que ce message ne vous plaise pas, mais je vous invite toutefois à tenir compte de ce droit fondamental qu’on appelle “droit de réponse” avant de le supprimer ou de modifier quoi que ce soit.
Je crois que vous êtes très bonne dans votre domaine (et je le dis sincèrement) mais je pense que vous n’êtes en revanche pas la meilleure des commerciales.
Cet acharnement dont nous sommes victimes et que vous orchestrez avec une certaine maestria est intéressant et montre bien les dérives de votre métier.
Cela fait bien longtemps que je ne crois plus au hasard : comment notre profil Twitter, très éloigné du vôtre – comme vous l’avez si bien souligné dans votre article – a-t-il pu subitement se retrouver sur votre chemin ? Service commandé ? Peut-être, mais nous savons vous et moi que nous ne le saurons jamais. Tentative de rentrer en contact commercial pour vendre vos services ? Peut-être également. Sachez toutefois que la technique que vous utilisez, éculée, a exactement l’effet inverse.
En effet : les TPE comme la nôtre n’ont pas besoin qu’on leur dise ce qu’elles savent déjà. En ce qui nous concerne, bien sûr que nous savons que nous n’utilisons qu’une infime partie des possibilités de Twitter. Bien sûr que nous savons que nous l’utilisons pas tout à fait comme il faut. Mais vous savez, nous n’avons pas envie qu’on nous prenne comme bête de foire, encore moins qu’on fasse 2 articles sur nos “erreurs”. Ces articles vous permettent de briller, de montrer que vous savez (par opposition à ceux – comme nous qui- selon vous – ne savent pas) : c’est une manière de vendre vos services (est-elle seulement consciente ?), et encore une fois sur notre dos. J’ai coutume de dire que si pour se rapprocher du soleil, on a besoin de marcher sur les autres, alors c’est qu’on a peut-être pas les moyens de l’attendre.
Quand un consultant vous explique, dans son monde idéal à la oui oui, ce qu’il faut faire, sans même savoir que nous répondons déjà, sur d’autres réseaux ou via nos sites, à des centaines de questions par mois, et que ce qu’il conseille de faire, on ne veut pas le faire, il fait preuve d’un certain déni de la réalité. Notre posture sur Twitter est un choix, et nous l’assumons. Et nous en connaissons parfaitement les conséquences, contrairement à l’image de “débile léger des réseaux sociaux” que vous véhiculez en parlant de nous.
Nier enfin sur Twitter que vous nous dénigrez, parce que vous dénoncez une utilisation de Twitter qui n’est pas “dans les règles”, est votre droit. Et votre conception de l’état de l’art ne vous donne précisément pas le droit d’écrire tout et n’importe quoi. Du moins si – de fait – mais un rappel à la loi s’impose.
Pour finir, sachez que :
1/ Je ne vous en veux pas, et qu’en d’autres circonstances, j’aurais presque fait appel à vos services
2/ J’étais un lecteur occasionnel de vos articles, sur lesquels j’avais parfois des choses à dire sur le fond mais que je trouvais globalement d’assez bonne qualité (à l’exception bien sûr d’articles comme celui-ci qui ne vous honorent pas)
3/ Je vous demande d’arrêter de nous prendre pour cible – quelles qu’en soient vos motivations.
4/ Je vous remercie de bien vouloir retirer toute mention sur votre blog de notre société ou de notre compte Twitter. Je vous rappelle que la marque Expatwire est une marque déposée, et ne peut être utilisée sans notre consentement. En l’occurrence, vous ne l’avez pas. Les propos que vous tenez nuisent à notre réputation, et ce sont des critères suffisants pour qu’ils soient retirés. C’est du moins ce que notre conseil nous indique.
5/ Comme je ne sais pas du tout dans quel état d’esprit vous vous trouvez, nous avons fait constater par Maître Pierre Landelle, huissier de Justice spécialisé sur ces sujets, les 2 articles (dont ce commentaire) ainsi que les échanges sur Twitter. Si vous persistez dans votre acharnement, et si vous refusez de supprimer tout ce qui pourrait nous identifier sur votre blog, nous prendrons les mesures nécessaires qui s’imposent même si, très sincèrement, je n’en ai absolument pas envie. Toutefois, je n’hésiterai pas 2 mn face à quelqu’un qui a décidé, peut-être malgré lui, de salir notre réputation.
Nous avons perdu beaucoup trop de temps avec vous et nous n’en perdrons pas davantage. Je vous propose d’en rester là, de vous conformer à ces points et d’enterrer la hache de guerre. Je vous propose, et très sincèrement, d’échanger par téléphone (je vous appelle si vous le souhaitez) pour que nous nous expliquions une bonne fois pour toute. Encore une fois, je pense que vous êtes une professionnelle de valeur, et je trouverai dommage de rester sur une teinte si négative. La balle est dans votre camp, c’est à vous de jouer.
Cher David,
ce message ne me “déplait” pas, la discussion est ouverte.
Je vais d’abord commencer par répondre à une chose, qui va peut-être vous faire changer d’avis et comprendre mon exaspération grandissante face à vos accusations.
Je sais très exactement comment je suis arrivée sur votre site, et de votre site à votre profil Twitter, c’est via un partage Facebook.
Je suis depuis très longtemps en relation avec une des pionnières du web, Stéphanie Booth, que je mentionne dans cet article. Stéphanie, en tant qu’anglo-suisse, partage en ce moment pas mal de liens sur les expats en Suisse. Je vous invite à aller voir son profil, vous verrez que je n’invente rien.
J’ai donc vu arriver sur ma timeline Facebook un extrait d’un de vos articles via DigitalCrumble, voici le statut Facebook : https://www.facebook.com/stephtara/posts/10152797879690011 , extrait qui m’a donné envie de lire, parce que :
Du lien, j’ai lu quelques articles sur le site, j’ai trouvé intéressant, j’ai voulu suivre.
Et là, vous me claquez le beignet.
Vous transformez la “magie du web” en une expérience désagréable (le problème du DM), ensuite vous me dites que tout peut se dire en public, et quand je fais un article qui reste très positif sur votre site, vous partez en vrille en m’insultant.
A partir de là, oui, il y a un deuxième article. Croyez-vous vraiment qu’on peut insinuer qu’une personne est corrompue sans qu’il y ait une réaction ?
J’attends avec intérêt la lettre argumentée de votre conseil. “Argumentée” voulant dire basée sur une jurisprudence, pas simplement un gros effet de manche pour faire peur. Conformément à la législation, elle devra préciser exactement les éléments dont vous souhaitez le retrait.
Je suis curieuse de voir comment il peut transformer la critique du fonctionnement d’un outil utilisé par 1,6 millions de personnes, accompagnée de mentions positives sur votre site en “dénigrement personnel”.
Cette lettre devra aussi préciser de quel droit elle exige le retrait d’éléments dont vous avez accepté la libre diffusion en créant votre compte Twitter.
Vous aurez l’obligeance de la faire envoyer à l’adresse de ma société, qui se trouve dans les informations de contact, avec accusé de réception. La transmission par mail n’est pas suffisante, ni au regarde de la loi française, à laquelle vous êtes assujetti, ni au regard de la loi marocaine.
Puisque vous dites lire de temps en temps mon blog, il y a sûrement plein d’articles passionnants que vous avez manqués… Celui-ci est assez intéressant :
http://lumlune/blogueuse-restaurant-effet-streisand,2014,07
Pour finir, vous êtes le seul à avoir donné de l’importance à cette histoire. Vous continuez, et vous enflez la bulle, au lieu de prendre conseil d’un avocat, prenez conseil d’un spécialiste du Community Management.
(Vous pouvez m’appelez si vous voulez, mais pas avant jeudi)
Eh bien nous y voilà : nous dialoguons.
Pour faire simple, notre équipe et moi-même (surtout) avons mal géré, c’est vrai. Au bout du clavier, il y a des hommes, avec leurs réactions parfois imprévisibles (à la rigueur, c’est même rassurant). Pour être encore plus précis, j’ai lu le 1er article un peu vite et comme effectivement nous avons eu, il y a quelques mois, plusieurs vagues successives de negative SEO, j’ai fait un lien probablement inconscient et me suis senti en terrain ennemi, je n’ai lu que ce qu’il ne fallait pas lire, et j’ai réagi… OK, pas terrible.
Ce qui a fait un peu plus déraper les choses ensuite, c’est le présent article : franchement, imaginez qu’on rédige un article comme cela sur vous. Cela ne vous plaira pas, c’est certain. Normal qu’on réagisse et qu’on ne soit pas d’accord.
J’ai la chance de faire un métier où j’en apprends tous les jours, et les autres m’apprennent beaucoup. Ici, c’est une situation qui m’a appris.
Pour ce qui concerne les mesures un peu plus “juridiques”, comme indiqué, je n’aime pas ça. Mais comme je ne sais pas à qui j’ai à faire, l’expérience m’a montré qu’il fallait prendre un maximum de précautions : ça n’amuse personne de dépenser 200 EUR juste pour faire 4 copies d’écran “juridiques,” mais dans certaines situations, ça aide.
Comme vous le dites dans l’article mis en lien, le contact arrondit en général les angles, c’est ce que je vous ai proposé.
Je pense très honnêtement que ni vous ni moi ne voulions nuire à l’autre dans la situation initiale, mais l’escalade des échanges n’a pas aidé, et mon a priori expliqué plus haut.
En ce qui me concerne, et maintenant que vous m’avez expliqué le comment du pourquoi nous nous sommes retrouvés sur votre chemin alors qu’il n’y avait a priori aucune raison (et effectivement a priori aucun lien entre une société concurrente qui – le pensais-je – vous aurai mandaté), je vous présente mes excuses pour les dérapages que j’ai pu faire.
Je maintiens qu’un contact téléphonique serait intéressant. Pour ma part, le Web va 5 mn, à un moment donné il faut un vrai contact (au moins la voix). Envoyez-moi vos coordonnées via mon adresse email, et quelques créneaux horaires, et je vous contacte à partir de jeudi.
David, il est tout à fait vrai que Twitter se prête peu aux longues explications … c’était d’ailleurs un peu le but du deuxième article, en plus d’une réaction énervée de mon côté.
Excuses acceptées, donc, hache de guerre enterrée, et sans rancune aucune, et pour plus de “sécurité” cet article passera en noindex
… et je vous envoie le mail
Bien cordialement
David, quand on a passé autant de temps que moi sur internet, on sait au contraire que le hasard, ça existe. C’est moi qui ai partagé des liens vers votre site sur mes comptes, parce que je trouvais très bien et clair ce que vous y racontiez. Et oui, Marie-Aude et moi on se connaît depuis longtemps.
Comment j’ai trouvé votre site? Je cherchais à droite et à gauche de bons blogs francophones à montrer à mes étudiants.
Je trouve vraiment dommage que vous ayez aussi mal pris le fait que Marie-Aude ait utilisé votre tweet comme exemple pour illustrer son article. Quand on blogue comme elle et moi, c’est souvent un événement courant qui nous donne l’impulsion d’écrire. Ça paraît assez clair que c’est ça qui s’est passé quand on relit l’article en question, non?
Aussi, commettre des “erreurs de débutant” sur Twitter, ce n’est pas la fin du monde. Ça ne remet pas en cause votre expertise dans votre propre domaine. Et si on ne peut plus montrer du doigt une erreur de base qu’on a trouvée “dans la nature”, où va-t-on?
J’avoue que ça me désole et déçoit (à plus forte raison parce que j’ai vraiment aimé votre blog) de voir avec quelle virulence vous réagissez.
Je ne sais pas dans quel monde vous vivez, mais dans le mien, on laisse un peu le bénéfice du doute et on essaie de comprendre avant de sauter à la gorge des gens et de les accuser d’avoir été payés pour nous démonter.
Bonjour Stéphanie,
C’est vrai, mea culpa, et merci pour le commentaire très mesuré et ouvert. Comme je l’ai expliqué juste avant un peu plus haut, nous avons souffert d’attaques massives de negative SEO qui nous ont fait perdre beaucoup de temps (et d’ailleurs on ne sait toujours pas de qui ça vient) et d’argent. Nous avons perdu des positions sur des mots clés qui nous ont fait perdre plusieurs milliers de francs (rapportés à une année). C’est devenu chez un sujet ultra-bouillant et explosif.
Forcément, après tout ça (période de stress très importante) on voit les choses de manière “un peu particulière”. Surtout quand j’ai vu le profil de Marie-Aude (spécialiste SEO), j’ai fait un lien inconscient et n’ai pas lu l’article comme j’aurais dû le lire. Ajoutez le stress de la vie de tous les jours (forcément, on n’a pas que ça à gérer) et voilà le résultat. Et surtout je ne comprenais pas pourquoi elle rentrait en contact avec moi (profils très différents), je ne voyais pas la connexion…
Le mieux aurait été simplement que je pose la question. J’ai l’habitude de dire qu’on était toujours plus intelligent “après”. Tout ceci est bien regrettable. Bref…
Les perles du web…
Bon, tout est bien qui fini bien, mais j’ai souri devant l’écran de moi même ((:
J’étais passé à côté de cet échange au final très instructif.
On pourrait retenir qu’avant de faire une réponse en mode “clash” il est préférable de bien lire et analyser ce qui à première vue à pu nous mettre en furie, car l’effet peut être vraiment néfaste derrière pour son e-réputation.
Ici l’incendie a été éteint relativement vite grâce au mea culpa et des enseignements ont surement été tirés, ce qui n’est pas non plus facile lorsqu’on est “engagé” dans un point de vu erroné sous le coup de l’émotion. La remise en question en question est tout à l’honneur de David et Marie-Aude, tu as réussi à garder son sang froid tout au long de l’échange ce qui n’est pas évident non plus. Serait-ce ça la magie du Web ?
Marie-Aude décidément, tu es une vraie diplomate ! Tu as super bien géré cette affaire comme d’habitude. J’adore ta façon de t’exprimer, c’est clair, posé et fin.
En plus, tu as l’intelligence de mettre l’aticle en noindex pour ne pas jeter de l’huile sur le feu.
“Cette lettre devra aussi préciser de quel droit elle exige le retrait d’éléments dont vous avez accepté la libre diffusion en créant votre compte Twitter.”
>> j’ai adoré