Internet, droits d’auteurs, copyright

Marie-Aude

J'ai fait de la compta, de la finance, du juridique, j'ai été chef de projet SAP, j'ai fait de la photo, des voyages. Depuis 2007, je fais avec amour des sites webs pour les utilisateurs, qui se référencent bien et je vous aide à acquérir du trafic pertinent.

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3 réponses

  1. andrem dit :

    J’ai tout lu de votre billet. Si si. Sans même être obligé de me forcer. Le droit d’Internet est assez neuf et en évolution rapide, et quelques piqûres de rappel de cette sorte ne font pas de mal.

    Par admiration pour quelques belles plumes et beaux raisonneurs, il m’est arrivé de reproduire in-extenso des billets ou des articles trouvés sur la toile. Jamais de photos ni de travail graphique, mais du texte pur, à la virgule près.

    Avec le plus souvent ensuite des ajouts de ma part pour lancer une réflexion sur la question abordée, travail d’autant plus facile qu’il se fait à partir du texte directement lisible.

    Bien entendu, chaque fois, la police de caractère, la présentation de l’article, de son auteur et de l’origine du support, ainsi que les liens vers la page trouvée sur Internet, figurent en bonne place et évitent confusion avec ce que j’ai pu écrire avant ou après. Je pense au moins ainsi éviter l’accusation de plagiat, puisque je ne cherche en rien à m’approprier le bénéfice de la création de ce texte.

    Je découvre à vous lire que je tombe malgré tout dans un acte délictueux, bien que je ne dispose que de quelques visiteurs quotidiens, et qu’il n’existe pour moi aucun revenu issu de ce travail sinon le plaisir de ces quelques visiteurs rares mais fidèles.

    Me voici bien embarrassé. Le pire étant que maintenant informé je ne peux plus argüer de la bonne foi et que je vais devoir en toute logique partir à la recherche de tous les articles ainsi recopiés à travers les trois années de vie de mes sites, pour les supprimer.

    Belles nuits en perspective.

    Une heure plus tard.

    Réflexion faite, je ne vais pas faire ce travail de destruction ; j’attendrai que l’auteur éventuellement concerné m’envoie un imêle, poli ou cinglant, pour retirer au coup par coup le texte de son article. Je reste convaincu que je ne provoque pas de préjudice, que sa copie chez moi (dûment référencée en clair, dûment nommée et datée) ne peut lui retirer un seul lecteur ni un centime de revenu putatif.

    Je n’utiliserai pas l’argument un brin mauvaise foi que cette copie peut lui en attirer de nouveau, ils sont si peu nombreux chez moi, mais j’utilise celui ci : le débat que l’auteur a souhaité en publiant l’article en question a sa place partout y compris chez moi, que ce débat ne peux exister hors de la présence de l’article, que mes rares lecteurs n’auraient peut-être pas eu connaissance de l’article sans ma copie, et que à défaut la seule possibilité pour eux d’en disposer est de l’imprimer ou de le consulter à partir du site d’origine.

    Mes arguments sont faiblards, probablement. Mais comment sinon pouvoir faire avancer la pensée avec Internet, si les règles d’airain ne peuvent avoir parfois quelques souplesses ? Lorsqu’on sait que la plupart des question de société pouvant donner lieu à des débats disparaissent dans la masse informe du torrent d’informations quotidienne, une petite copie de temps à autre pour se maintenir éveillé tient plus de l’acte citoyen que du pillage éhonté.

    Je vous pose la question en toute humilité: A votre avis?

    Encore une fois, si chaque auteur copié se manifeste, j’efface derechef. A défaut, il n’en a jamais eu connaissance ce qui prouve bien le peu d’importance de moi-même, et j’aimerais bien qu’ils se manifestassent. Aussi pour me dire ce qu’ils pensent de ce que je pense de ce qu’ils ont dit. La machine à réfléchir se remettrait ainsi en route.

    A quoi bon Internet, sinon.

    A par ce point, je possède, venant de mes parents, un bon gros paquet de photos d’avant-guerre des lieux du Maroc que j’ai cru reconnaître chez vous, mais il me faudrait des années de travail pour tout comparer. Ces “retrouvailles” sont émouvantes parfois, d’autant qu’elles pourraient me permettre de mettre des nom de lieux sur ces vieux clichés déshérités.

    Veuillez me pardonner d’avoir été si long.

  2. andrem dit :

    Un autre pardon à vous demander: la multiplication des fautes d’orthographe, dont je sais qu’elles sont une forme de laisser-aller et d’impolitesse.

    Mon cas n’a pas l’air de s’arranger.

    On ne devrait jamais se relire après, et sans cesse se relire avant.

  3. Marie-Aude dit :

    C’est avec plaisir que je vous lis si longuement :) et les fautes d’orthographe arrivent facilement, tant qu’elles ne rendent pas le texte incompréhensible elles ne me gênent pas :)

    Pour le fond, je dirais qu’effectivement, vous êtes manifestement de bonne foi, et que vous rentrez dans la catégorie des gens à qui je demande extrêmement rarissiment de retirer un texte, mais néanmoins…

    disons que la pratique habituelle, pour rebondir sur un post fait ailleurs, est d’en citer un extrait, avec la source, et d’envoyer sur le blog d’origine un trackback. Cela permet justement aux lecteurs des deux blogs de passer de l’un à l’autre et d’enrichir la discussion, cet élargissement est un des grands avantages de ce media.

    Mais plutôt que citer intensivement, essayez de ne citer que ce à quoi vous répondez directement, et aussi de mélanger ces citations à votre propre texte. Comme un début de dialogue justement

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