Les découvertes du dimanche, Road2Mayotte
Le Dimanche c’est sympa. Les enfants s’ennuient, mais les parents (et les autres) ont le temps de trainer sur internet, de sauter d’un article sur la licence CC à un autre, et de découvrir comme cela des photos qu’ils adorent.
Le blog Road2Mayotte est un pot-pourri, photographe, “geek” (linux, LaTex), partisan du libre. C’est d’ailleurs par une discussion sur la validité de la licence CC BY NC que j’ai fini par découvrir les superbes images de Christophe Gallaire.
Juste un petit avant goût ….
Le portrait d’Adèle-Emma
Tous droits réservés Christophe Gallaire
et une photo de concert qui me fait baver :
Tous droits réservés Christophe Gallaire
La deuxième photo, d’ailleurs, est dans un article sur le “traitement des images numériques” dont je ne renierais pas une virgule.
Bref, j’ai passé un bon dimanche.
Bonjour Marie-Aude,
Tout d’abord et très sincèrement merci pour ton article. C’est toujours très agréable de se lever le matin avec des compliments ! Plus encore si cela concerne notre définition, je veux dire ce qui nous définit dans notre rapport aux autres, notre vision du monde, objets et êtres, ce que l’on rend de ce qui nous impressionne.
J’en ai profité, tu penses bien ! pour traîner mes yeux çà et là sur ton blog, tes photos, tes articles… D’ailleurs, je viens tout juste de finir la lecture de l’un d’eux sur la réalité de la photographie. Je comprends pourquoi tu dis ne rien avoir à renier ou retrancher du mien… Notre vision du travail photographique est en parfait écho. Que serait le monde sans l’impression qu’il nous laisse le soin d’interpréter ?
La discussion sur les licences (dont l’article de Philippe Scoffoni est l’origine), qui t’a menée sur mon blog, avait été houleuse mais extrêmement dense et riche d’enseignements. Pour autant, tu l’as bien compris je crois, je maintiens mes photos publiées sur mon blog/site sous “copyright” avec la mention “Tous droits réservés”. Histoire de…
Cette problématique est un point “nerveux” autant dans la photographie que dans le Monde du Libre auquel je suis lié de par mes geekeries (GNU/Linux, Debian, LaTeX et autres projets et bidouilles) et mon attachement aux échanges libres et à la libre circulation de la connaissance. Les deux se recoupent/rejoignent dans mon travail sur l’image numérique.
Aujourd’hui, même si ce questionnement est de plus en plus pressant, notamment du fait des formats plus ou moins propriétaires que nous utilisons, encore peu de photographes prennent le temps, on peut les comprendre par ailleurs, de s’interroger sur les logiciels qu’ils utilisent au-delà des fonctionnalités qu’ils leur proposent.
Le numérique a tout de même bouleversé les méthodes de travail. Il y a 15 ans de cela, j’étais ébahi quand mon ami, Renato Assis, commençait à traiter ses clichés sur ordinateur. Nous ne nous posions nullement la question de savoir si les logiciels étaient ou non respectueux de notre travail… ils nous autorisaient une autre approche et c’était nouveau.
Aujourd’hui, contrairement à toi qui, je crois, travaille aussi en argentique, je ne peux pas imaginer me séparer de mes outils numériques pour traiter mes images. Tous mes outils sont “libres” ce qui offre une très grande souplesse parce qu’ils évoluent selon les besoins de l’utilisateur. Je pense notamment à Gimp qui me permet avec le module ufraw de travailler directement sur mes clichés. Sans compter la multitude de scripts disponibles et autres plugins (notamment le plugin G’MIC 4 Gimp de David Tschumperlé). L’une de mes dernières trouvailles est un script qui réalise un filtre passe haut en un clic. Quel gain de temps !
Bon bon… le temps me presse !
Merci encore…