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… Lisez les livres de Benoit Luciani !
Pour vous expliquer le titre, il y a eu récemment une polémique sur le net, sur les “putes de luxe du Web 2.0” comme dit Laurent sur Embruns. Dans les dites “pdl”, il a inclus mon copain Gonzague, qui est loin d’en être une, qui a le sens de l’humour et du post amusant, bref je ne vais pas vous raconter toute ma blog-roll, mais j’ai un peu sauté de lien en lien pour arriver chez les influenceurs.
Et là sur leur première page, un buzz pour un livre que je ne connais pas, “Mise à mort”, avec un nom d’auteur qui me dit vraiment quelque chose, le même Benoit Luciani.
Bon, je suis allée voir le blog. Rien ne me permettait de savoir si c’était le copain – enfin le mec qui étudiait en même temps que moi – il y a un podcast, je ne reconnait pas, pas vraiment, d’abord 20 ans c’est loin, et puis on fréquentait les mêmes TD mais on n’était pas intimes, il y a bien un truc dans l’intonation, m’enfin bon…. et puis c’est courant comme nom.
Bon, encore un clic, sur le blog du réalisateur du podcast, et là une photo sans le bouc, et oui, c’est bien lui.
Ca m’a fait très plaisir.
Il y a 20 ans, j’avais fait une petite liste de nos grandes ambitions, machin voulait faire ceci, moi je voulais faire cela, Emmanuel voulait gagner un million par an avant 40 ans, Olivier voulait être peintre, Hugues, Arnaud, Henri, et Paul voulaient faire de la politique (ben oui, Sciences Po, qu’est ce que vous voulez ?), Marion voulait travailler dans l’humanitaire, Marc voulait être joaillier, Olivier et Pascal voulaient être peintres, Emmanuelle voulait être mannequin, moi je ne savais pas trop, Mylène voulait être chanteuse (enfin continuer, elle l’était déjà), et Benoit voulait être écrivain.
Dans tout ça, beaucoup ont amménagé leurs ambitions. Ceux qui voulaient faire de la politique n’ont pas percé, Marc est devenu joaillier, Marion est dans un ministère, Mylène a changé d’idée, Olivier est photographe plasticien, c’est presque pareil, et Benoit est vraiment devenu écrivain.
Il a fait quatre romans, c’est beaucoup plus qu’un coup d’essai.
Rien qu’en soi, ça fait plaisir, de voir quelqu’un qui remplit ses rêves de jeune homme.
Et puis son blog est vraiment sympa.
En me baladant sur l’autre blog, celui du journaliste-podcasteur (si, si, je sais, il est tard, mais vous pouvez faire un effort pour suivre, non ? ), je tombe sur une interview qui lève les derniers doute.
Et surtout qui me donne très envie de lire ses romans.
Je ne raconte pas spécialement Le Parisien mais les grandes entreprises en général. J’ai occupé des postes élevés très vite et je ne me suis peut-être pas trouvé très mûr en face de pressions, de caractériels, de gens à l’ego surdimensionné Comme mon héros, j’ai écrasé certaines personnes, j’en ai viré (le plus humainement possible), j’ai certainement cassé des vies sans le vouloir.
Et de m’expliquer que ce livre n’avait pas pour but premier d’exorciser cette ancienne vie.
– Non, parce que j’étais encore dedans quand je l’ai écrit. Je n’avais pas vécu le passage dans lequel Malo est viré. Je l’ai vécu après mais la situation est pourtant très fidèle à ce que j’ai couché sur le papier. Pour être clair, ce que je raconte dans le livre en 3 jours, je l’ai vécu en 6 ans. Mon moral a été très atteint par cette période là. Je me suis étiolé, abîmé plus envie de sourire, je ne dormais plus la nuit, j’envoyais bouler mes enfants parce que j’étais fatigué, je ne parlais plus à ma femme que du boulot Bref, je suis devenu une merde. Je ne voulais pas d’une vie comme celle là.
[…] Un jour donc, Benoît a réagi. Il est désormais à son propre compte. Il vient de monter sa boite perso : Capra Communication.
Bon je ne vais pas tout vous recopier, vous allez lire directement chez l’auteur.
Mais je le trouve bien sympa, mon ex-poticheur qui a réussi a vivre ses rêves. Et ça m’a donné envie de lire ses livres.
Me voilà donc. Incroyable. Le net réserve décidément des surprises de taille…
Je ne me souvenais plus de nos rêves. C’est amusant de voir à quel point le temps adapte nos ambitions. J’ai mis du temps, tu sais, à y parvenir. J’ai bien cru que mon rêve s’effilocherait. Et puis, le hasard de la vie à fait que…
Mais toi, raconte moi. parle moi de toi.
Tu as mon mail. N’hésite pas.